2017, une bonne année pour les populistes?
23 janvier 2017" Ces manifestations au lendemain de la prestation de serment de Donald Trump en tant que 45è président des Etats-Unis révèlent la profonde division du pays, relève la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Les Etats-Unis vivent une nouvelle forme de ségrégation, politique et culturelle: l’Amérique pro-Trump contre l’Amérique anti-Trump...", estime le journal de Francfort…
"Ces manifestations sont le signe d’une révolte de la société civile contre un président, que beaucoup aux Etats-Unis comme à l’étranger, considèrent comme insupportable", écrit de son côté le quotidien Die Welt ; et c’est aussi un rappel que l’Amérique n’est pas entièrement un pays „trumpophile“…
Autre continent, autres populistes:
A Coblence, dans l'ouest de l'Allemagne s'est déroulé ce week-end un congrès des dirigeants de l’extrême-droite européenne avec la Française Marine Le Pen, le Néerlandais Geert Wilders et l’Allemande Frauke Petry…
Galvanisée par le Brexit et l'investiture vendredi de Donald Trump à la présidence américaine, Marine Le Pen (Front National) a promis dimanche que 2017 sera "l'année du réveil des peuples de l'Europe continentale", en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Le quotidien Emder Zeitung tire des parallèles entre la cérémonie d’investiture de Donald Trump à Washington et cette rencontre des populistes européens à Coblence. "Le point commun de ces deux événements est qu’ils ont été accompagnés de vives protestations et de manifestations. Cela montre que la démocratie vit. Ce serait une erreur de croire qu’il existe des solutions simples pour les problèmes d’un monde qui devient de plus en plus complexe. Le monde n’est pas noir ou blanc, et, on peut l’espérer, il ne deviendra pas brun ", conclut l’éditorialiste.
"Quand des partis nationalistes de différents pays forgent une alliance, il faut toujours être sur le qui-vive", estime pour sa part le quotidien Passauer Neue Presse. Quand les paroles sont „L’Amérique d’abord!, 'la France d’abord' ou 'L’Allemagne d‘abord', cela ne fait que rendre la guerre plus probable, une guerre des uns contre les autres et du "chacun pour soi ! "
"A Coblence, les dirigeants de l’extrême - droite internationale ont déclaré leur volonté d’assurer le pouvoir en Europe, relève le quotidien de Bonn, General Anzeiger. Quand la candidate à la présidence française et cheffe du Front National, Marine Le Pen, recommande la cheffe du parti populiste "Alternative pour l’Allemagne" Frauke Petry comme future chancelière allemande, alors le dernier membre des partis établis doit comprendre que cette année électorale 2017 en Allemagne sera très inconfortable ! Car les baroudeurs de l’extrême- droite veulent livrer bataille“, avertit le journal en conclusion.