Après sa visite officielle de quatre jours en Chine, ...
4 décembre 2003Publicité
le chancelier allemand Gerhard Schröder, toujours accompagné d'une importante délégation économique, est arrivé jeudi au Kazakhstan pour une visite de 24 heures.
- C'est sous un soleil hivernal que le chancelier allemand Gerhard Schroeder a été chaudement accueilli à l'aéroport de la capitale Astana,par Noursoultan Nazarbaïev, le président de cette ex - république soviétique d'Asie Centrale. De la Volga à l'ouest, au Monts Altai à l'est, le Kazakhstan d' une superficie de plus de 2.700 000 km2 (soit 7 fois l'Allemagne) est habité par un peu moins de 17 millions d'habitants, une mosaique d'une centaine d'ethnies dont, entre autres, des Russes, des Ukrainiens, des Ouzbeks, des Tatars ou autres Allemands... Pendant la Seconde Guerre mondiale, Joseph Staline avait déporté vers les steppes du Kazakhstan la communauté dite des "Allemands de la Volga", installés dans le sud-ouest de la Russie depuis deux siècles. En 1991, lors de l'éclatement de l ' Union soviétique, la communauté allemande du Kazakhstan comptait encore près d'un million de membres, mais de nombreuses familles sont depuis rentrées dans la patrie de leurs ancêtres, profitant des aides du gouvernement allemand pour ce rapatriement tardif. Le chancelier allemand a rencontré d'ailleurs des représentants des quelque 250.000 Kazakhs d'origine allemande restés dans ce vaste pays.
Un pays riche en hydrocarbures , pétrole, gaz et houille, en cuivre, fer et uranium et qui a des frontières communes avec la Chine, le Khirgizistan, l'Ouzbekistan, le Turkmenistan et la Russie. Au moins une ville du Kazakhstan est connue de par le monde: il s'agit de Baikonour, où se trouve le centre spatial loué à la Russie pour 99 ans. De par sa situation géopolitique et ses ressources naturelles, le Kazakhstan, membre de la C.E.I, la Communauté des Etats indépendants, est un partenaire intéressant pour l'Allemagne. Divers projets d'un volume global de 550 millions d'euros y ont d'ailleurs été signés par des entreprises allemandes dans le cadre de cette visite. Cinq gros contrats de coopération, dont trois du groupe Siemens. Par ailleurs,les derniers détails d'un très important projet de coopération dans le domaine spatial doivent encore être peaufinés avant de pouvoir être signé. Un projet lourd d'un milliard d'euros. Au Kazakhstan, le climat pour les investisseurs est bon: depuis l'indépendance du pays en 1991, le président Noursoultan Nazarbaiev est considéré comme le garant de la stabilité, même si ce régime est trop lent, selon certains, à mettre en place des réformes démocratiques.
L'Allemagne est déjà le troisième partenaire commercial du Kazakhstan. Et le chancelier Gerhard Schröder a déclaré à l'issue d'entretiens avec le président Nazarbaiev que le volume des échanges commerciaux entre l'Allemagne et le Kazakhstan seront doublés dans les trois prochaines années. Le chancelier participera encore à un forum économique germano - kazakh vendredi matin avant de rentrer à Berlin.
- C'est sous un soleil hivernal que le chancelier allemand Gerhard Schroeder a été chaudement accueilli à l'aéroport de la capitale Astana,par Noursoultan Nazarbaïev, le président de cette ex - république soviétique d'Asie Centrale. De la Volga à l'ouest, au Monts Altai à l'est, le Kazakhstan d' une superficie de plus de 2.700 000 km2 (soit 7 fois l'Allemagne) est habité par un peu moins de 17 millions d'habitants, une mosaique d'une centaine d'ethnies dont, entre autres, des Russes, des Ukrainiens, des Ouzbeks, des Tatars ou autres Allemands... Pendant la Seconde Guerre mondiale, Joseph Staline avait déporté vers les steppes du Kazakhstan la communauté dite des "Allemands de la Volga", installés dans le sud-ouest de la Russie depuis deux siècles. En 1991, lors de l'éclatement de l ' Union soviétique, la communauté allemande du Kazakhstan comptait encore près d'un million de membres, mais de nombreuses familles sont depuis rentrées dans la patrie de leurs ancêtres, profitant des aides du gouvernement allemand pour ce rapatriement tardif. Le chancelier allemand a rencontré d'ailleurs des représentants des quelque 250.000 Kazakhs d'origine allemande restés dans ce vaste pays.
Un pays riche en hydrocarbures , pétrole, gaz et houille, en cuivre, fer et uranium et qui a des frontières communes avec la Chine, le Khirgizistan, l'Ouzbekistan, le Turkmenistan et la Russie. Au moins une ville du Kazakhstan est connue de par le monde: il s'agit de Baikonour, où se trouve le centre spatial loué à la Russie pour 99 ans. De par sa situation géopolitique et ses ressources naturelles, le Kazakhstan, membre de la C.E.I, la Communauté des Etats indépendants, est un partenaire intéressant pour l'Allemagne. Divers projets d'un volume global de 550 millions d'euros y ont d'ailleurs été signés par des entreprises allemandes dans le cadre de cette visite. Cinq gros contrats de coopération, dont trois du groupe Siemens. Par ailleurs,les derniers détails d'un très important projet de coopération dans le domaine spatial doivent encore être peaufinés avant de pouvoir être signé. Un projet lourd d'un milliard d'euros. Au Kazakhstan, le climat pour les investisseurs est bon: depuis l'indépendance du pays en 1991, le président Noursoultan Nazarbaiev est considéré comme le garant de la stabilité, même si ce régime est trop lent, selon certains, à mettre en place des réformes démocratiques.
L'Allemagne est déjà le troisième partenaire commercial du Kazakhstan. Et le chancelier Gerhard Schröder a déclaré à l'issue d'entretiens avec le président Nazarbaiev que le volume des échanges commerciaux entre l'Allemagne et le Kazakhstan seront doublés dans les trois prochaines années. Le chancelier participera encore à un forum économique germano - kazakh vendredi matin avant de rentrer à Berlin.
Publicité