Au Togo, avec les candidats aux législatives
22 juillet 2013Les élections législatives du 25 juillet donneront l'occasion au Togo d'avoir une nouvelle carte politique. En course, plusieurs forces politiques, des partis politiques ou regroupements et des indépendants. C'est le cas par exemple du candidat du Nouvel engagement togolais, un nouveau parti, qui a opté pour le porte-à-porte. Comme l'explique Gerry Taama, candidat du parti :
« On ne peut pas leur demander de quitter leurs étals pour venir nous écouter. C'est à nous de venir vers eux, de reprendre leurs aspirations pour les traduire à l'Assemblée nationale puisque nous y serons, bien entendu. »
« Voir les problèmes à la source »
Au sein du parti au pouvoir, l'Union pour la république, on se bouge également pour ces légilatives. C'est dans ce contexte que de plus en plus de meetings sont organisés dans les quartiers où les candidats passent de maison en maison. Patricia Zonvidé mène liste la nationale du parti UNIR.
« Nous voulons maintenant être en contact direct avec les populations. Je suis rentrée dans les maisons. Je voulais vraiment voir leurs problèmes à la source et on a rassuré les populations et je crois que c'est surtout de ça que les populations ont besoin, de cette proximité avec les gouvernants. »
Vigilants pour empêcher les fraudes
Le parti au pouvoir a également fort à faire face à des regroupements de partis de l'opposition, la coalition Arc-en ciel et la collectif Sauvons le Togo présents dans toutes les contrées du pays.
Jean-Pierre Fabre, du collectif Sauvons le Togo, explique : « Quand on participe à une campagne et quand on y met autant de sérieux que nous, on attend la victoire au bout. Et donc, il ne s'agit pas seulement de se mobiliser. Il s'agit également de rester vigilant pour empêcher toutes les fraudes d'où qu'elles viennent. »
L'un des défis majeurs des légilatives du 25 juillet sera la transparence du scrutin et l'absence de débordements violents. C'est pour cela que le bureau du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH) a déployé des centaines d'observateurs sur le terrain.
« C'est notre espoir que les choses vont continuer à bien se passer pour que les élections soient apaisées », affirme Olatokumbo Igué, représentante du HCDH.