Chine et Birmanie : les entreprises allemandes à la rescousse
19 mai 2008Il y a tout d'abord les constructeurs automobiles. Suite au tremblement de terre, VolksWagen a suspendu les activités de son usine située dans le Sichuan, au centre ouest de la Chine, la province la plus touchée et a versé un demi-million d'euro à la Croix-Rouge comme aide d'urgence. Même chose pour le grand groupe Daimler dont Ute von Vellberg est l'une des portes paroles : « Nous avons mis à disposition un don de 500 000 milles euros avec notre filiale Daimler, implantée dans le nord-est de l'Asie, et notre usine à Pékin, ainsi que des véhicules tout terrain dans la région sinistrée. Nous coopérons étroitement avec les organisations humanitaires, notamment avec la Croix-Rouge chinoise et la fondation China Charity, qui sont sur place et connaissent la situation ».
Le constructeur automobile BMW s'est lui aussi engagé à aider les victimes du séisme. Konstanze Carreras travaille au siège de la firme à Munich : « BMW Chine et BMW Brillance ont réagi tout de suite et se sont engagés à apporter leur aide. Nous avons mis autour de 93 000 euros à disposition et trois 4x4 BMW pour le travail humanitaire. Nous avons aussi lancé un appel aux distributeurs, aux clients et aux employés ».
Côté industries pharmaceutiques, Bayer a apporté sa contribution pour les deux pays sinistrés; 145 000 euros pour la Birmanie.
DHL, l'entreprise postale express internationale, elle, a signé un accord dans le cadre d'un partenariat humanitaire avec les Nations Unies pour soutenir l'aide apportée aux survivant de la tempête. Ils ont par exemple prêté un dépôt de 3000 m2 qui se trouve à une demie heure de l'aéroport de Yangon et s'occupent principalement de la logistique.
L'engagement des entreprises allemandes n'est pas une nouveauté. Non seulement pour les catastrophes naturelles, mais aussi dans les domaines de l'éducation, de l'économie ou de la culture. Pour elles, ces investissements représentent un gain inestimable pour leur image.