Crise politique en Birmanie : le rôle de la Chine
29 septembre 2007L’émissaire spécial de l’ONU est arrivé en Birmanie. Ibrahim Gamabari doit tenter de convaincre le régime de régler pacifiquement la crise politique en cours dans le pays. De son côté, le diplomate en chef de l’Union européenne a appelé la Chine à faire pression sur la junte militaire birmane. Selon Javier Solana, Pékin doit agir maintenant pour faire cesser la répression du mouvement de protestation. Aujourd’hui encore, les forces de sécurité birmanes ont chargé une centaine de manifestants à Rangoon à coups de matraque. Le ministre allemand des affaires étrangères s’est entretenu hier à New York avec son homologue chinois. Frank Walter Steinmeier confie que Pékin fait tout son possible pour résoudre la crise de manière pacifique.
« La Chine a assuré qu’elle faisait tous les efforts possibles pour stabiliser son pays voisin. Du point de vue chinois, stabiliser, c’est tout mettre en œuvre pour montrer la voie de la non-violence en Birmanie. En utilisant leurs relations aussi bien avec le gouvernement qu’avec l’opposition, ils essayent de tisser des contacts pour arriver à rétablir le dialogue. »
La Chine qui par ailleurs a remis aujourd’hui un projet d’accord sur le démantèlement des capacités nucléaires de la Corée du Nord. Une nouvelle session de pourparlers à six entre les deux Corées, la Chine, le Japon, la Russie et les Etats-Unis s’est ouverte il y a trois jours à Pékin. Le but de ces pourparlers bilatéraux est de fixer un calendrier pour les prochaines étapes de la dénucléarisation nord-coréenne. Pyong Yang avait donné son accord le 13 février pour abandonner son programme nucléaire en échange d’une importante aide énergétique et d’une normalisation des relations avec Washington.