Les migrants honduriens ont quitté le Honduras le 13 octobre, fuyant la violence et la misère dans leur pays. Donald Trump a promis de les empêcher d'entrer en territoire américain. Le président américain avait répété ces dernières semaines que des troupes supplémentaires étaient nécessaires à la frontière américano-mexicaine, se servant de cette caravane pour défendre sa politique anti-immigration dans la perspective des élections législatives du 6 novembre, qui pourraient être favorables à ses opposants démocrates. Il prévoit d’envoyer 5.000 soldats à la frontière et l'installation de vastes campements pour traiter les demandes d'asile.
Pour le maître de conférences en histoire et civilisation de l’Amérique latine, Franck Gaudichaud, rien ne peut arrêter la détermination de ces migrants. Même le mur promis et non construit par Donald Trump n'aurait pas découragé cette caravane.
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