Les assassinats ciblés se poursuivent au Burundi
27 mai 2016Et nous apprenons l'enlèvement hier à Bujumbura de l'officier de police Jerôme Ndikuriyo, un employé de la commission nationale permanente de lutte contre la prolifération des armes légères. L'opposition accuse le pouvoir d'être à l'origine de ce climat d'insécurité.
Et l'opposition va même plus loin. Elle accuse Bujumbura dene viser que des militaires et policiers issus des anciennes Forces Armées Burundaises, les ex-FAB et d'origines Tutsies.Ce qui n'a rien d'anodin estime l'ancien Ambassadeur du Burundi à Bruxelles, Félix Ndayisenga.
Le pouvoir réfute tout naturellement ces allégations. Ce sont des informations erronées rétorque effectivement le maire de la capitale burundaise. Freddy Mbonimpa parle d'une campagne de dénigrement contre son pays.
Et Freddy Mbonimpa de rassurer : la sécurité est entièrement revenue à Bujumbura et dans tout le pays. C'est aussi ce même message que le ministre des affaires étrangères Alain-Aimé Nyamitwe a adressé au corps diplomatique accrédité au Burundi. C'était lors d'une rencontre hier.
Cliquez sur l'audio pour écouter les explications d'Eric Topona.