Près de six mois après sa prise de fonction, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars, a annoncé le jeudi 12 septembre la dissolution de l'Assemblée nationale et a fixé des élections législatives le dimanche 17 novembre 2024.
"Je dissous l'Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd'hui plus que jamais l'heure est venue d'ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat", a en substance déclaré à la télévision nationale le chef de l'Etat senegalais.
Selon Bassirou Diomaye Faye, les blocages des derniers jours à l'Assemblée l'ont convaincu que "le gage d'une collaboration franche avec la majorité parlementaire était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel j'ai été élu".
Pour parler des enjeux de ces élections législatives, je reçois trois invités sous l'Arbre à palabres:
- Ibou Fall, journaliste et écrivain.
- Ibrahima Niang, enseignant chercheur au département de sociologie de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar et Fondateur du think tank Institut des études africaines et asiatiques au Sahel.
- Moussa Diaw, professeur émérite de sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal et spécialiste des relations internationales.
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