Les attaques du groupe Boko Haram se sont de nouveau intensifiées poussant les autorités à renforcer les mesures d’état d’urgence.
Pour manifester leur désaccord, les organisations de la société civile de la région ont lancé une opération ville morte qui a pris fin le 15 avril.
En dépit du climat d’insécurité ambiant qui règne dans cette zone, la population estime que l’approche du tout sécuritaire pénalise la région qui traverse déjà une situation humanitaire catastrophique.
Dans cette lutte contre le terrorisme, les organisations de la société civile accusent les autorités de vouloir faire taire toute voix dissidente sur le sujet.
Ecoutez l’interview de notre invité, Moussa Tchangari, de l’ONG Alternative Espaces Citoyens (en cliquant sur l’image). Il revient sur la gestion de cette crise sécuritaire par le gouvernement nigérien.