Victimes post-électorales au Togo : Amnesty veut une enquête
25 septembre 2018Joseph Zoumekey, un collégien togolais de 12 ans, pourra enfin être enterré. Sa famille a attendu 12 mois avant d'obtenir des autorités togolaises son autopsie. L'enfant a été tué par balles lors d'une manifestation dans le district de Be-Kpota à Lomé en 2017.
Amnesty Togo exige désormais une enquête sur son décès mais aussi sur la mort de quelques 500 personnes dont des enfants, tués lors des violences post-électorales de 2005.
Un cas emblématique
"Ce n'est pas ce seul cas qui nous intéresse", explique Adjevi Lassey, l'assistant du directeur d'Amnesty Togo. "Une plainte a été déposée depuis octobre 2017", rappelle-t-il. "Le cas de cet enfant est un exemple de ce qui s'est passé, il faut que la justice fasse son travail", exige-t-il. Il regrette qu'aucune enquête n'ait été menée jusqu'ici.
Combattre l'impunité
Un rapport d'Amnesty international avait déjà été publié en 2017 sur ces violences. "Il y a aujourd'hui toujours des personnes en détention", regrette Adjevi Lassey qui parle également d'impunité toujours dans le pays.
Vous pouvez écouter l'interview d'Adjevi Lassey en intégralité en cliquant sur l'image au-dessus de cet article.